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La rime inventée

consigne d'Amélie J.

J’ai beau crier de tout mon émaphore,
Personne encore ne me cière,
Et les mots pèsent sur mon céméraire,
Comme les maux d’un phédor.

Ils coulent et rampent hors de ma ralenpière,
Et sonnent comme le frât,
Ils se hissent et me noient dans l’exifa,
D’un vomi venu du Vère.

 

Ces paroles que j'aspire à axtrir,
Me condamnent au cycle plastre,
D'une solitude remplie de mastre,
Ou d'un tribunal encor trop cir.

 

Alors je les ravalent pour les enlier,
Et me tais, quitte à défrir,
A l'aune de leurs cœurs encor trop grais,
Et de leurs paumes comme des vésirs.

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