La dame et la brise

Le soleil souvent oublie la brise, 

Et c'est sous le vent que se déguise, 

La vertu des femmes de cœur, 

En frivole compagnie de mœurs.

 

C'est ainsi qu'un jour de printemps,

La dame, parée de sa robe sans collant,

Se surprit à inviter la brise sous son jupon,

Dévoilant alors ses dessous de coton.

 

La dame aussitôt consola son honneur,

En faisant mine de ne pas rougir,

Mais la honte emporta son ardeur,

Et ses cuisses contrites un souvenir.

 

Le vice est manifeste, pourtant à bien y réfléchir,

Quand les dames bronzent sur leurs navires,

Vêtues de minces triangles de fleurs,

L'étalage saillant de leurs courbes, 

Ne fait choir ni l'estime ni la foudre.