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Méprise et vaillante peine,
Qu’à ton retour veille, sienne, qui sommeille, la brise.
Le coulis amer d’un regard qui rappelle. S’aiment, se traînent.
Toi et moi
Seulement toi
Toi ou moi
Seulement moi
Vibre par trois fois,
Froid et foi, vide comme un désert.
Toi sans moi. De tes baisers qui promettent, de tes paroles qui n’admettent.
Moi sans toi. J’existe.
Relève, douce pénombre, le jour et l’éclat.
Le temps se gèle et je vois. Je vois le sang, je vois l’amant, je vois le néant.
Condamne par trois fois,
Le début sans but ou la fin sans faim ?
Sorti de la brume opaline, je saisis l’abîme et la lune.
Tu n’oses, et pourtant la prose se propose.
Prie et garde ma Rose.
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