Exercice de rime

L’esprit bien envieux confère à la raison
La tâche de mener les enfants
Affaiblis depuis peu qu’ils errent sans façons
Dans la marche éveillée du printemps.

Ceux-ci, soucieux d'une ère de contrefaçons
Tachent à la craie leurs piteux romans
Et fuient le pieux salaire de la fonction
Que fâche le vrai discernement.

Ceux-ci, en un lieu prospère aux illusions
S’attachent à révéler cependant
Le lit des cieux qu’on sert à l’imagination
Que cache l’Idée derrière l’Etant.

Ceux-ci sont ceux qui libèrent,
Qui relâchent alors les fées des rangs.
Ceux-ci sont ceux dont les prières,
Arrachent l'épée du cœur battant.